A Témara, depuis le siège de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), une autre forme de l’injustice sociale s’exprime depuis quelques jours déjà. Une cinquantaine de docteurs au chômage y mènent une grève de la faim pour dénoncer l’attitude de dédain affichée à leur égard par les responsables. Les grévistes qui persistent dans leur bataille pour la dignité assurent dans un bel ensemble que l’État n’a proposé aucune alternative susceptible de les sauver des griffes du chômage. Dès lors, ils s’accrochent à leur revendication de base, à savoir leur intégration dans les universités marocaines qui ont mal à leur encadrement. Une alternative bloquée par l’attitude affichée aussi par l’actuelle ministre en charge de l’Enseignement supérieur.

Le recours à la grève de la faim est jugé par les docteurs au chômage comme le moyen approprié pour faire porter leurs voix et espoir. D’autant plus que les autres formes de lutte, comme les marches de protestation et autre sit-in, ont souvent été durement réprimées.

A rappeler que nombre de responsables ont été sensibilisés à ce cauchemar enduré par ces diplômés que le marché du travail rejette. Médiateur du Royaume, ministres, secrétaires généraux des partis et des syndicats, associations des droits de l’homme… Mais rien n’y fait.

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