Cette initiative conforte l’action de l’Agence dédiée à soutenir la Ville Sainte d’Al-Qods et ses habitants au moyen de projets qui ont un impact conséquent sur les Maqdessis, notamment les femmes, enfants et personnes en situation difficile.

Baptisée Yacoub Al-Mansour Almohade, cette édition, organisée du 9 au 26 août, bénéficie, à l’instar des éditions précédentes, à 50 enfants maqdessis (filles et garçons), âgés de 11 à 14 ans, accompagnés de 5 encadrants venus également de la ville sainte.

Les activités de cette quinzième édition proposent des voyages éducatifs, des concours, des animations et des loisirs, ainsi que des visites culturelles avec des enfants marocains. A cette occasion, les enfants maqdessis ont offert au prince héritier un présent-souvenir.

Par la suite, le prince héritier a posé pour une photo souvenir avec les enfants maqdessis participant à cette colonie de vacances et leurs encadrants. Les présents ont été ensuite conviés à une réception offerte en leur honneur par le roi Mohammed VI et présidée par Moulay El Hassan.

Depuis son lancement en 2008, le programme des colonies de vacances de l’Agence a bénéficié à 750 enfants des différents quartiers de la Ville Sainte, accompagnés de 75 encadrants, qui ont visité différentes régions du Maroc et constater la force de la solidarité populaire avec les Palestiniens. Parallèlement au camp d’été organisé au Maroc, Bayt Mal Al-Qods Acharif a lancé, début août à Al-Qods, le programme Ecoles d’été au profit de 4 000 enfants de la Ville Sainte, répartis sur 17 écoles et clubs des différents quartiers et villages du gouvernorat.

A rappeler que la geste royale intervient dans un contexte palestinien des plus critiques avec  la poursuite de la guerre génocidaire dans la bande de Gaza, mais aussi un regain de tension en Cisjordanie occupée. Des experts des Nations Unies ont révélé que près de 19.000 enfants à Gaza vivent actuellement séparés de leurs parents. Ces enfants sont soit pris en charge par des membres de leur famille élargie, soit confiés à d’autres gardiens, voire restent seuls, comme le rapporte le New York Times.

Le rapport, fondé sur des analyses statistiques inspirées d’autres conflits, suggère que le véritable nombre d’orphelins pourrait être encore plus élevé. Selon Jonathan Crick, porte-parole de l’UNICEF, aucun autre conflit n’a impliqué un tel degré de bombardements et de déplacements dans une région aussi restreinte et densément peuplée, avec une proportion aussi élevée d’enfants parmi la population.

Le quotidien US décrit les conditions de vie précaires des enfants orphelins à Gaza, dont les parents ont été tués ou arrêtés pendant la guerre menée depuis près de 10 mois par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Les unités de soins néonatals, opérant encore partiellement dans les hôpitaux, accueillent des nourrissons pour lesquels personne ne s’est encore manifesté.

À Khan Younès, un camp géré par des bénévoles abrite plus de mille enfants ayant perdu un ou deux parents. Une section spéciale est dédiée aux enfants dits « survivants uniques », c’est-à-dire ceux ayant perdu toute leur famille sauf un frère ou une sœur. Actuellement, 41 % des familles accueillent des enfants qui ne sont pas les leurs.

Le journal souligne avec gravité que « la guerre à Gaza prive les enfants de leurs parents, les parents de leurs enfants, sape l’ordre naturel de la vie et détruit l’unité fondamentale de la vie à Gaza ».

Comments are closed.

Exit mobile version