Des députés de Sumar ont demandé, dans une question écrite, au gouvernement que préside Pedro Sánchez de réclamer des « explications » au Maroc sur cet incident, selon EFE. Ils ont qualifié l’interdiction d’entrer d’« action grave », alors que « les parlementaires basques ont déjà informé le ministre espagnol des Affaires étrangères de leur projet de se rendre au Sahara », ajoute la même source. Sumar a appelé José Manuel Albares « à réagir à la décision marocaine et à garantir l’accès au Sahara occidental aux délégations dont la mission est de veiller au respect des droits humains ».
La formation de gauche sait pertinemment qu’il ne s’agit pas là d’une première. Le Maroc avait déjà expulsé, par le passé, des élus espagnols du Sahara, comme ce fut le cas en 2011, 2016 et 2020. Rabat a également interdit, en 2014, à une délégation d’eurodéputés proches du Polisario, de se déplacer aux provinces du sud.