« Les deux responsables ont exprimé leur satisfaction quant à la nouvelle dynamique qui caractérise les relations militaires entre le Royaume du Maroc et la République d’Éthiopie », ajoute-t-on. « Ils ont discuté d’un projet d’accord couvrant divers aspects de la coopération militaire bilatérale, avec pour objectif de renforcer et d’élargir les perspectives de ce partenariat, qui sera signé entre les deux pays dans un avenir proche » a relevé la même source.

Le général M. Berrid a également rencontré Marta Luigi, ministre d’État à la Défense, et visité plusieurs installations militaires éthiopiennes, notamment l’administration de sécurité des réseaux d’information, l’Institut d’intelligence artificielle, la base aérienne de Bishoftu et une usine de munitions.

Le maréchal B. Jula Gelalcha était en août 2024 en visite de travail dans le Royaume. Un mois plus tôt, une délégation des FAR s’était envolée pour l’ Éthiopie. Addis-Abeba avait accueilli, le 20 mai 2024, la première session des consultations politiques entre le Maroc et l’Éthiopie, coprésidée par l’ambassadeur Fouad Yazough, directeur général au ministère marocain des Affaires étrangères, et Mesganu Arga, ministre d’État éthiopien aux Affaires étrangères.

À l’instar de ses relations avec le Nigéria, le Rwanda ou l’Angola, le Maroc poursuit son rapprochement avec l’Éthiopie à petits pas, sans que ce processus ne soit entravé par la reconnaissance par Addis-Abeba de la RASD. Encore faut-il préciser que pareil déplacement marocain sera scruté à la loupe par l’establishment égyptien. En effet, les relations entre Le Caire et Addis-Abeba passent par une zone de turbulences à cause du barrage de la Renaissance. Pour les Egyptiens, le débit du Nil Bleu qui risque de se tarir équivaut à une syncope…

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