Annoncé du 21 au 27 mai 2025, l’exercice militaire régional du NARC devait rassembler les forces armées de ses États membres : l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Égypte et la Mauritanie. Mais deux pays ont récemment fait savoir qu’ils ne participeront pas à la manœuvre : l’Égypte, de manière officielle, et la Mauritanie, par un silence persistant.

Selon l’Observatoire atlantique de la défense, l’Égypte a rejeté l’invitation algérienne au motif de la présence du Polisario. Le refus égyptien intervient alors que l’Algérie assure actuellement la présidence tournante du NARC. Si Le Caire avait accepté de prendre part aux réunions précédentes organisées en 2023, sa position a évolué face à la configuration actuelle de l’exercice, notamment en raison de la participation du Polisario.

Du côté de Nouakchott, l’absence de communication officielle se passe de tout commentaire. Déjà absente des réunions du NARC organisées en Algérie en mai et novembre 2023, la Mauritanie confirme son retrait de fait, en ne prenant part ni aux préparatifs actuels ni aux concertations préalables. Cette attitude prudente s’inscrit dans la continuité d’une position régulièrement marquée par la réserve dès lors que le nom du Polisario est associé à des activités militaires régionales.

Cette double défection intervient alors que des voix s’élèvent aux États-Unis pour désigner le Polisario comme une organisation terroriste. Un rapport de l’Institut Hudson renforce cette position, accusant le Polisario de collaborer avec des groupes terroristes et de menacer la stabilité régionale .

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