Fatima Tamni, députée de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), a publié une déclaration « condamnant dans les termes les plus forts les déclarations faites par le président français au sein du Parlement marocain, où il a qualifié la résistance palestinienne de terrorisme ». Selon la parlementaire, « cette déclaration rejetée révèle l’hypocrisie flagrante de l’Etat français, qui prétend défendre la démocratie et les droits humains, tout en continuant à soutenir et à armer l’entité sioniste qui pratique les pires formes de terrorisme et de crimes contre le peuple palestinien ».
Le Parti de la justice et du développement (PJD) a choisi, lui, la voie de la lettre ouverte adressée au Président français. Estampillée par Abdelilah Benkirane, leader de la formation islamiste, ladite lettre a rappelé le droit des peuples à résister face à toute occupation, ce que le Hamas fait aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie, et rappelé les responsabilités historiques de la France, ex-puissance coloniale, dans l’établissement d’un foyer juif en terre palestinienne.
E. Macron a réitéré, depuis le parlement marocain, l’appel de la France à un cessez-le-feu. « Un cessez-le-feu, pour libérer les otages, pour protéger les populations et permettre enfin à l’aide humanitaire de parvenir dans la bande de Gaza », a-t-il déclaré.
En 390 jours de guerre dans la bande de Gaza, l’occupation israélienne a tué au moins 43 163 personnes et fait 101 510 blessés.