Israël avait formulé cette demande sur la base d’un recours contestant la compétence de la Cour, au motif que « le territoire n’est pas un État, que la souveraineté y est suspendue et que la Cour ne peut pas poursuivre les accusés israéliens pour les crimes commis à Gaza et en Cisjordanie. » Mais la chambre d’appel de la CPI l’a jugée, jeudi, « sans fondement juridique » et l’a donc rejetée.

Le rejet de la CPI a suscité une vive réaction à Tel Aviv.

Gideon Sa’ar, ministre des Affaires étrangères, a déclaré sur X: « Nous l’avons dit dès le départ : la CPI à La Haye n’a jamais eu, et n’a pas, compétence pour émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien et l’ancien ministre de la Défense ». Il a rappelé qu’Israël n’est pas membre de la CPI ni signataire du Statut de Rome, fondateur de la Cour. Selon lui, ces mandats sont « illégaux, nuls et non avenus ».

Le 21 novembre 2024, la CPI avait émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant (ministre de la Défense entre 2022 et 2024) pour leur rôle présumé dans des crimes à Gaza.

Depuis le 7 octobre 2023, avec l’appui des États-Unis, ‘Israël’ mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, ayant fait plus de 168 000 morts et blessés, majoritairement des femmes et des enfants. Plus de 11 000 personnes sont portées disparues. En raison du blocus imposé depuis 18 ans, environ 1,5 million de Palestiniens sont désormais sans abri, alors que le territoire entre dans une phase de famine aiguë, les points de passage humanitaires étant fermés par Israël.

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