Le PJD a a qualifié l’arrestation de R. Ghannouchi d’« arbitraire », en alertant sur une « aggravation de cette crise qui bloquerait toute possibilité de la résoudre par le dialogue entre toutes les parties en Tunisie », indique un communiqué de ladite formation.

Dans un contexte de crise politique que traverse la Tunisie depuis plusieurs mois, le PJD a appelé à « élever la voix de la raison, donner la priorité à la sagesse et prendre l’initiative de libérer tous les détenus politiques en Tunisie », à commencer par R. Ghannouchi. Par ailleurs, le PJD a appelé à « accélérer l’ouverture d’un dialogue national afin que la Tunisie et son peuple jouissent de la stabilité et de la prospérité ».

Mardi, les autorités tunisiennes ont procédé à la fermeture de tous les bureaux du parti Ennahdha dans le pays. Outre R. Ghannouchi, deux autres dirigeants de la formation ont été arrêtés.

Fondé par R. Ghannouchi en 1981 dans l’illégalité, sous le nom de Mouvement de la tendance islamique, Ennahdha a été autorisé à participer aux élections en Tunisie, après la révolution du 14 janvier 2011. Exilé à Londres sous l’ancien régime de Ben Ali, le fondateur du parti est revenu au pays, où il a été élu président de l’Assemblée des représentants du peuple, entre 2019 et 2021.

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