Une demande idoine a été adressée par le groupe parlementaire du PAMau président de la commission pour tenter de cerner«les détails et la réalité de ces accusations, leurs sources, leurs motivations et les mesures à prendre». Ainsi, Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine, ainsi que Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, devraient se joindre à cette réunion pour apporter les éclaircissements nécessaires.
Cette initiative intervient moins d’une semaine après l’éclatement de l’affaire d’espionnage qui pointe le Maroc qui utiliserait le programme développé par l’entreprise israélienne NSO. Dans le cadre du Projet Pegasus, il y a lieu de rappeler que Forbidden Stories, Amnesty International, liés à un consortium de 17 rédactions internationales, ont révélé que dix pays, dont le Maroc, aurait utilisé cette solution pour écouter des journalistes, des militants, mais aussi des personnalités politiques. Ce que le Maroc a nié de bout en bout tout en décidant de faire la lumière sur ce scabreux dossier et de poursuivre en justice les organes de presse qui l’ont ainsi trainé dans la boue.
