Les Iles Canaries accueillent vendredi une réunion entre des représentants du Front séparatiste et des armateurs de l’archipel, consacrée à l’examen de cette question. « Nous sommes disposés à trouver un cadre légal afin qu’ils poursuivent leur activité. Ils sont des victimes d’un accord illégal entre le Maroc et l’Union européenne », a déclaré à El Independiente Abddellah Arabi, délégué général du Polisario en Espagne. « Nous sommes disposés à nous asseoir avec les pêcheurs et aussi avec les entreprises qui travaillent dans ces eaux. Les Iles Canaries souffrent le plus des conséquences de l’occupation marocaine du Sahara. Nous avons des relations plus étroites avec cette région, qui pourraient bénéficier de l’existence d’un Etat sahraoui indépendant », a-t-il expliqué.

Le même message a été martelé, En juin déjà, Manuel Devers, avocat du Polisario, avait dévoilé à Madrid les desseins des séparatistes sur ce dossier. « Nous tendons la main au gouvernement espagnol pour la conclusion d’un accord de pêche dès maintenant. Il n’est pas nécessaire d’attendre le verdict » en appel de la Cour de Justice de l’Union Européenne, a plaidé l’avocat français devant les médias ibériques.

Le Front s’appuie sur le verdit de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 29 septembre 2021 pour demander aux Espagnols l’ouverture de négociations sur la pêche. La CJUE avait constaté que le Polisario « est reconnu sur le plan international en tant que représentant du peuple du Sahara occidental, même à supposer que cette reconnaissance s’inscrive dans le cadre limité du processus d’autodétermination de ce territoire ».

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