Des membres de l’instance ont entamé, depuis vendredi, une grève de la faim au siège de la Fédération de la gauche démocratique à Casablanca, soulignant que leur rupture de jeûne du mois de Ramadan « se fera uniquement avec de l’eau ».
Dimanche, les étudiants ayant échoué à l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat ont manifesté sur la place des Nations Unies dans le centre-ville de Casablanca, exprimant leur rejet des « atermoiements continus du ministère de la Justice et son incapacité à tenir sa promesse de résoudre la crise ».
Pour les grévistes, l’annonce par le ministère de l’organisation de l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat l’année prochaine, auxquels la participation est ouverte à tous, constitue « une tentative de fuite en avant et de contourner les protestations concernant l’examen, que nous considérons comme défectueux dans la forme et le fond ».
Fin février, les étudiants recalés à l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat avaient entamé une première grève de la faim, interrompue après l’intervention de plusieurs parties, dont la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) et la Coalition marocaine des instances des droits de l’Homme.