El Estrecho Digital rapporte que l’option de grève intervient après l’échec des négociations avec le département de la flotte et sept mois de conflit concernant l’équipement, en plus des ressources humaines manquantes. Le site évoque une « période particulièrement délicate, marquée par de profonds désaccords sur la fourniture de ressources matérielles et humaines ». « Le syndicat accuse la direction de maintenir une attitude intransigeante et hostile envers les travailleurs, entravant ainsi toute possibilité de parvenir à un accord », ajoute-t-on.
Joaquín Millán, représentant des travailleurs cité par le média local, a souligné que la décision de la grève coïncidant avec le lancement l’OPE pourrait avoir « un impact direct sur le fonctionnement du port dans les prochains jours ». « Il s’agit d’une période cruciale pour le trafic maritime dans la péninsule sud », a-t-il déclaré, faisant référence à l’intense flux de passagers et de marchandises entre l’Europe et l’Afrique du Nord, au cours de cette période de traversée qui est accompagnée de l’opération Marhaba, du côté marocain.
A Algésiras, les travailleurs maritimes estiment que la résolution du conflit par le dialogue n’a pas connu de progrès significatif. Selon eux, cette approche s’est heurtée à « une stratégie de confrontation de la part de la direction, qui alimente les divisions internes et ne reconnaît pas le rôle essentiel des pilotes dans la sécurité des opérations portuaires ».
Bien que les modalités des grèves ne soient pas encore finalisées, le syndicat a annoncé que le calendrier des mobilisations serait dévoilé jeudi. Des actions « de grande ampleur » ne sont pas exclues, mais les responsables syndicaux insistent sur le fait que « la situation pourrait encore être inversée, si la direction faisait preuve d’une réelle volonté de négocier ».