Ces six jeunes hommes, partis en Somalie en quête d’une opportunité professionnelle, se sont retrouvés impliqués dans une affaire grave qui les a conduits devant des tribunaux militaires. Initialement condamnés à mort, ils ont ensuite été disculpés. Il a été établi qu’ils avaient été dupés par des individus soupçonnés d’avoir des liens avec des groupes extrémistes.
Dans un message vocal relayé par le site Al 3omk, l’un d’eux décrit une situation critique : « Nous survivons avec un seul repas par jour, à peine consommable. » Il a également souligné que les conditions de détention sont « catastrophiques », avec une absence d’eau potable et une pression psychologique constante.
Les détenus affirment qu’ils n’avaient aucune intention de rejoindre une organisation terroriste en entrant en Somalie. Ils avaient été attirés par des Marocains leur ayant promis des opportunités d’emploi respectables, mais se sont retrouvés piégés dans une région sous l’influence de l’organisation terroriste ISIS. Prenant conscience de la supercherie, ils ont tenté de fuir et de se rendre aux autorités, qui les ont incarcérés.
Bien qu’un jugement définitif ait confirmé leur innocence il y a plus de 18 mois, et qu’un ordre d’expulsion ait été émis, ils demeurent emprisonnés. Les autorités du Puntland attribuent cette situation à un manque de coordination avec l’État marocain, précisant que leur libération dépend de l’acceptation par le Maroc de ses citoyens.
Les familles des détenus s’étaient déjà plaintes auprès du ministère des Affaires étrangères le 19 mai, exprimant leur frustration face à la détention continue de leurs fils et appelant à une intervention diplomatique urgente pour mettre fin à leur calvaire.
