Dans son discours qui a duré environ une heure devant le Congrès américain, dans la soirée de mercredi, Benyamin Netanyahu a affirmé qu’ « aucun civil n’a été tué à Rafah ».
De nombreuses personnes solidaires des Palestiniens ont manifesté contre Netanyahu, que ce soit devant le bâtiment du Congrès ou dans l’hôtel où il séjournait à Washington, et de nombreux membres démocrates ont également exprimé leur rejet de son discours.
La presse américaine a largement critiqué le discours de chef de gouvernement sioniste. L’agence de presse américaine, Associated Press, a signalé que « Netanyahu, dont la popularité a chuté par rapport à son niveau d’avant-guerre, cherchait à se présenter comme un homme d’État respecté par le plus important allié d’Israël et bien accueilli dans les couloirs de Washington ». Et a noté qu’ « il est devenu difficile pour Netanyahu d’atteindre cet objectif aux yeux des Américains, avec le différend croissant sur Israël et sur la guerre ».
De son côté, le Washington Post a souligné que les vantardises de B. Netanyahu quant à l’autorisation de l’aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza contredisent les déclarations des Nations unies et des organisations humanitaires internationales sur la question. Le journal Politico a écrit que B. Netanyahu avait rejeté les accusations liées à sa guerre contre Gaza pendant la majeure partie de son discours, qui a duré près d’une heure. Un discours qui, précise le même média US, n’entraînera pas un changement majeur dans le soutien à Israël parmi les Républicains et les Démocrates.
Pour sa part, CNN a critiqué B. Netanyahu pour avoir « minimisé » le rôle d’Israël dans les attaques contre Gaza. La chaîne d’information a indiqué que le Premier ministre israélien a consacré l’essentiel de son discours à critiquer les attentats du 7 octobre, l’Iran et les opinions de la Cour internationale de Justice et de la Cour pénale internationale concernant Israël.