Cet excédent, qui tient compte d’un solde positif de 2,057 Mrds DH dégagé par les comptes spéciaux et les budgets annexes, est destiné à couvrir les dépenses engagées et devant être payées au cours de l’année 2023, indique la TGR dans son récent Bulletin mensuel de statistiques des finances locales (BMSFL).
Les budgets annexes et les comptes spéciaux gérés par les collectivités territoriales ont dégagé à fin novembre 2023 des soldes positifs d’un million DH et 1,146 Mrd DH respectivement contre un solde positif de 2 pour les budgets annexes et un solde positif de 2,055 Mrds DH pour les comptes spéciaux à fin novembre 2022.
S’agissant des recettes ordinaires, elles se sont établies à 40,3 Mrds DH en augmentation de 1,6% par rapport à fin novembre 2022, précise la même source, soulignant que ceci s’explique par la hausse de 8,1% des recettes gérées par l’État et de 6,1% des recettes gérées par les collectivités territoriales, conjuguée à la baisse de 1,7% des recettes transférées.
Les dépenses ordinaires des CT, quant à elles, ont atteint 23 Mrds DH, soit une augmentation de 1,8% en raison de la hausse de 3,5% des dépenses des autres biens et services et de 8,1% des charges en intérêts de la dette, conjuguée à la baisse de 0,4% des dépenses de personnel.
Les dépenses globales réalisées par les collectivités territoriales (dépenses ordinaires, dépenses d’investissement et remboursements du principal de la dette) se sont établies à 37,4 Mrds DH, en hausse de 6% par rapport à leur niveau à fin novembre 2022. Elles se composent à hauteur de 61,3% de dépenses ordinaires.
L’excédent dégagé par les budgets des collectivités territoriales à fin novembre 2023, auquel s’ajoutent les recettes d’emprunt de 2,015 Mrds DH a permis le remboursement du principal de la dette pour 2,056 Mrds DH et la reconstitution des excédents pour 6 Mrds DH. Ces excédents sont destinés à couvrir les dépenses programmées et engagées ou programmées, au titre des années antérieures et non payées ainsi que les dépenses engagées en 2023 et non payées. Le reliquat constitue de la trésorerie disponible destinée au paiement des dépenses exigibles (salaires, eau et électricité, loyers, intérêts de la dette, gestion déléguée, …). Les communes interviennent pour 55% des excédents globaux des collectivités territoriales.