Deuxième de ce groupe D derrière les Bleus (à la différence de buts), mais devant la Tunisie qu’ils avaient battu lors du match précédent (1-0), les Socceroos connaîtront en soirée le nom de l’adversaire (le deuxième du groupe C) qu’ils affronteront samedi au stade Ahmed Ben Ali.
Lors de ses cinq participations précédentes à une Coupe du monde, l’Australie ne s’était extirpée de la phase de poules qu’à une seule reprise, en 2006 en Allemagne. Elle avait alors été stoppée aux huitièmes par l’Italie (1-0), future championne du monde.
Mercredi, Leckie a donc inscrit l’un des buts les plus importants de l’histoire de la sélection australienne. Lancé par Riley McGree, l’attaquant de Melbourne City s’est joué de l’axe Andersen/Meahle, bien lent sur ce coup-là, pour tromper Schmeichel d’une frappe croisée, sèche et précise (61e).
Pour les Vikings, demi-finalistes du dernier Euro, cette élimination au premier tour avec ce bilan d’un point sur neuf constitue une énorme contre-performance. On n’a pas reconnu les Danois, battus mais entreprenants trois jours plus tôt face à la France (2-1).
Dos au mur et dans l’obligation de gagner après un début de tournoi chaotique (1 nul vierge face aux Tunisiens et ce revers face aux Bleus), les hommes de Kasper Hjulmand ont certes d’emblée mis le pied sur le ballon. Mais hormis sur une frappe de Mathias Jensen (11e), ils ont éprouvé les pires difficultés à s’approcher du but défendu par Matthew Ryan.