Ignacio Garriga, Secrétaire Général de la même formation ultra, a lui aussi choisi de jouer la même partition en critiquant l’accord prévoyant la répartition de 4 000 mineurs migrants non accompagnés, le qualifiant d’« extrêmement dangereux ». Il a souligné que Madrid accueillerait plus de 700 mineurs en provenance des îles Canaries, tandis que la Catalogne n’en recevrait que 20 à 30, selon le parti de Carles Puigdemont.
I. Garriga a fustigé, sur les ondes de la radio RNE, l’accord entre Junts et les socialistes, affirmant que « les Catalans font ce qu’ils font toujours », c’est-à-dire « négocier avec le parti socialiste pour leurs privilèges, au lieu de proposer des solutions pour mettre fin aux lois permettant les entrées illégales ou pour faciliter le retour de ces mineurs dans leurs pays d’origine avec leurs familles ». Il a ajouté que la politique d’immigration de l’Espagne a « prouvé son échec », déplorant que Junts n’ait pas négocié avec les socialistes pour trouver une solution durable. « Comme toujours, les perdants sont tous les Espagnols, et dans ce cas, les Catalans », a-t-il encore ajouté.
Le gouvernement socialiste prévoit également de publier un décret visant à « établir des critères justes et équilibrés » pour « résoudre la situation humanitaire, améliorer l’intégration des mineurs et leur offrir de meilleures opportunités de vie. »
Junts a confirmé que la répartition des mineurs se basera sur la population de chaque région et les « efforts » que la Catalogne a fournis ces dernières années pour accueillir les migrants. Le parti a ajouté que la Catalogne « a toujours dépassé les limites de capacité qu’elle s’était fixées. »