La plainte a été déposée mardi par le Centre international de la Justice pour les Palestiniens (ICJP), organisme, qui se présente comme une organisation indépendante rassemblant avocats, universitaires et responsables politiques « pour promouvoir et soutenir les droits des Palestiniens ».

L’ICJP indique sur X avoir remis un dossier de preuves à l’unité chargée d’enquêter sur les crimes de guerre au sein de Scotland Yard, notamment « en lien avec des responsables politiques britanniques de premier plan ». « Notre plainte apporte suffisamment de preuves à la police pour initier une enquête et arrêter les individus nommés dans la plainte », a déclaré Tayab Ali lors d’une conférence de presse dont la vidéo a été publiée sur le compte de l’ICJP.

Mais l’organisme a décidé de ne pas rendre public à ce stade les noms des personnes visées. Il s’agit de « responsables israéliens de haut rang, de militaires, de neuf ressortissants britanniques servant au sein de l’armée israélienne, ainsi que quatre ministres du gouvernement britannique accusés d’être complices de ces crimes », a néanmoins détaillé M. Ali.

Il a en outre indiqué que « l’enquête de l’ICJP continue », notamment sur « le crime de génocide et la potentielle complicité du gouvernement britannique ».

Sollicitée par l’AFP, la police de Londres a indiqué avoir reçu le 12 janvier un signalement relatif à des accusations liées au conflit en cours entre Israël et les Palestiniens. Les informations qu’il contient « vont à présent être évaluées par des officiers spécialisés » pour « déterminer si des actions supplémentaires ou une enquête formelle doivent être menées », conformément aux recommandations de la police et du parquet en matière de crimes contre l’Humanité. Pour l’heure, aucune enquête n’a été ouverte au Royaume-Uni, précise Scotland Yard.

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