La première est programmée le 10 octobre, signale-t-on mardi. A l’occasion, Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, informera les Quinze sur les derniers développements dans la région.
La deuxième réunion, prévue le 16 octobre, donnera la parole au Russe Alexander Ivanko, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, en vue de briefer les membres du Conseil de sécurité et les pays contributeurs au budget de la mission sur les entraves auxquelles font face les casques bleus dans l’exercice de leurs fonctions.
Enfin, le 30 octobre, la présidence suisse a programmé une séance destinée à l’adoption d’une nouvelle résolution devant prolonger le mandat de la MINURSO une année supplémentaire. La rédaction du projet de résolution est confiée, comme de tradition, aux Etats-Unis.
A rappeler que S de Mistura a rencontré mardi 1er octobre à New York, Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères. Ce dernier a réaffirmé que l’Algérie « de par son statut de pays observateur du processus de décolonisation au Sahara occidental », exige une solution à ce conflit devant garantir « au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination », annonce un communiqué de la diplomatie algérienne. Le responsable algérien a également réitéré à l’émissaire onusien le rejet de son pays de l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara. « Le plan promu par le Maroc ne peut constituer une solution, parce qu’il est incompatible avec le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », précise la même source. Et de conclure en appelant à des « négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario ».
Pour rappel, l’émissaire onusien a rencontré, à New York, des représentants du Maroc, du Polisario et de la Mauritanie.