L’attaque de deux navires marchands, lundi 15 juillet, au large des côtes yéménites, l’un par un drone et l’autre par des assaillants armés à bord d’embarcations, a été revendiquée sur X par les houthis. Les attaques sont intervenues après avoir menacé d’intensifier leur campagne contre le trafic maritime en soutien à la lutte menée par la résistance palestinienne à Gaza.  Le Bentley I a été attaqué à l’aide de « drones, de véhicules aériens sans pilote et de missiles balistiques », tandis que le Chios Lion a été pris pour cible par des navires de surface sans équipage, a déclaré le général Yahya Saree, porte-parole de l’armée de Sanaa. Ils ont été attaqués parce que leurs propriétaires avaient utilisé des ports israéliens, selon le porte-parole.

Une attaque s’est produite à 70 milles nautiques au sud-ouest de la ville portuaire de Hodeida, contrôlée par les houthis du Yémen, avait précisé auparavant la United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO), gérée par la marine britannique. L’opération a été menée par trois embarcations, dont deux avaient chacune trois personnes à bord, tandis que la troisième était télécommandée, selon l’agence. « La petite embarcation sans équipage est entrée en collision avec le navire à deux reprises et les deux embarcations avec équipage ont tiré sur le navire », a indiqué l’UKMTO. « Au bout de 15 minutes, la petite embarcation a interrompu son attaque. Le navire et l’équipage sont sains et saufs et le navire se dirige vers son prochain port d’escale ». Dans un communiqué ultérieur, le même organisme a indiqué que le même navire avait signalé l’explosion de trois missiles « à proximité immédiate », qui ne l’ont pas touché. Le même navire a signalé plus tard que quatre missiles avaient explosé « à proximité », a indiqué l’UKMTO, ajoutant que les frappes n’avaient causé ni blessés ni dégâts.

La société britannique de sécurité maritime Ambrey a également fait état de l’attaque, précisant que le navire avait à son bord une équipe de sécurité privée armée. Dans un autre incident, un drone a attaqué un navire marchand à 97 milles nautiques au nord-ouest de Hodeida, causant « quelques dégâts et une légère fumée », selon l’UKMTO. Le navire et son équipage sont « selon les informations, sains et saufs » et poursuivent leur route. Ni Ambrey ni UKMTO n’avaient identifié les navires ou auteurs des attaques.

Y. Saree avait annoncé dimanche soir l’exécution de deux opérations militaires contre l’occupation israélienne, en guise de soutien au peuple palestinien, et en réponse au massacre commis samedi à Mawasi à Khan Yunis.

Y. Sarie a expliqué que « la première opération a été menée par les forces navales, l’armée de l’air et la force de missiles des forces armées yéménites, et a visé le navire israélien MSC-UNIFIC dans le golfe d’Aden, avec un certain nombre de missiles et drones ». La deuxième opération a été menée par l’armée de l’air, frappant plusieurs cibles militaires israéliennes dans la région d’Umm al-Rashrash, dans le sud de la Palestine occupée, au moyen de plusieurs drones.Il a affirmé que cette opération a atteint avec succès ses objectifs.

En outre, le haut gradé de l’armée de Sanaa a renouvelé l’appel des forces armées yéménites à toutes les armées arabes et islamiques à accomplir leur devoir religieux, moral et humanitaire envers le peuple palestinien. Il a exprimé la pleine disponibilité des forces armées yéménites à mener des opérations militaires conjointes avec tout parti arabe ou islamique, en soutien au peuple palestinien opprimé. Il a également réitéré que les opérations des forces armées yéménites ne s’arrêteront pas tant que l’agression israélienne contre la bande de Gaza ne sera pas arrêtée et que le siège ne sera pas levé.

Il convient de noter que les forces armées yéménites ont annoncé il y a deux jours que la marine, l’armée de l’air et sa force de missiles ont mené une opération conjointe ciblant le navire Charysalis dans la mer Rouge et Bab al-Mandab. Les forces armées yéménites ont pris pour cible le navire à deux reprises. Le premier s’est déroulé en mer Rouge et le second à Bab al-Mandab, via un certain nombre de missiles balistiques et maritimes et de drones. Le Charysalis a été visé parce que la société qui le possède a violé la décision interdisant l’entrée dans les ports de Palestine occupée, selon Y. Saree.

Comments are closed.

Exit mobile version