« La France essaie de continuer à jouer un rôle actif dans les processus politiques de la région de l’Afrique du Nord. Pour cette raison, la position de ce pays à l’égard du Sahara occidental peut probablement avoir un grand effet sur les processus politiques et les négociations entre acteurs régionaux et extra-régionaux », a analysé Morteza Makki, expert spécialisé dans la question du Sahara, au micro de l’agence officielle de presse IRNA.

Il a ajouté que « le changement de position de la France sur l’avenir du Sahara occidental n’aidera pas à résoudre la crise dans cette région, mais rendra la crise plus compliquée. La France tente d’utiliser la question du Sahara occidental comme un outil pour obtenir des concessions du Maroc et de l’Algérie et pour faire pression sur le gouvernement algérien ».

Il a estimé qu’ « actuellement, les Etats-Unis et la France ainsi qu’un certain nombre de pays européens soutiennent la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. En même temps, la plupart des pays africains, y compris l’Union africaine, soutient la position de l’Algérie visant à organiser un référendum pour déterminer l’avenir du Sahara occidental par les habitants de ce territoire ».

Le chef de la diplomatie marocaine a affirmé, le 14 août dans des déclarations lors de l’ouverture du consulat du Tchad à Dakhla, « qu’environ 42% des pays africains disposent désormais de consulats dans les provinces du Sud du Royaume ». Nasser Bourita a ajouté que d’autres membres de l’UA soutiennent la solution de l’autonomie proposée par le Maroc.

Rabat a rompu ses relations avec Téhéran en mai 2018. Lors de la dernière réunion du Comité des 24 de l’ONU, tenue à New York en juillet, le représentant de Téhéran avait appelé à « l’accélération de l’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental ».

Comments are closed.

Exit mobile version