En prévision de cette présidence,Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères, avait fait un déplacement en Slovénie les 29 et 30 août dernier. Objectif, louer la présidence slovène de l’instance exécutive des Nations unies avant même qu’elle ne débute.
« Nous sommes convaincus que la présidence slovène sera exceptionnelle (…) La réussite de la Slovénie dans sa mission est une réussite pour l’Algérie et pour ceux qui aspirent à l’équité et la justice et une réussite également pour ceux qui défendent la légalité et la légitimité des résolutions de la communauté internationale », soutenait A. Attaf dans une déclaration lue devant la presse. Le stratagème de la diplomatie algérienne ne pouvait leurrer en quoi que ce soit les responsables slovènes.
N’empêche, en sa qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité, Alger peut toujours demander une réunion urgente des Quinze pour aborder la question du Sahara. Du côté marocain, c’est le wait and see qui prévaut…