L’ONG a estimé, dans un communiqué, que «l’immunisation de la justice contre la corruption est l’un des paris sociétaux fondamentaux pour la construction d’un système national d’intégrité». «L’ingérence dans les affaires de la justice est une violation flagrante de l’indépendance de la justice et des dispositions constitutionnelles», a-t-elle insisté.

Dès lors, Transparency Maroc «exige que des recherches soient menées en toute objectivité, sans discrimination ni privilège». Et demande également que les résultats de l’enquête et leurs incidences juridiques «soient portés à la connaissance de l’opinion publique nationale en tant que mesure qui contribue à restaurer la confiance des citoyen(ne)s dans l’institution judiciaire et asseoir l’égalité devant la loi et à mettre fin à l’impunité».

Par ailleurs, l’ONG a indiqué apprécier «l’engagement du président-délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) et du président du Ministère public de veiller à prendre les mesures nécessaires» en lien avec cette affaire.

Tout en déclarant continuer à suivre l’affaire, l’association invite «les barreaux du Maroc et toutes leurs associations de jeunes et autres à redoubler d’efforts pour fortifier la profession et préserver la noblesse de sa mission, en prenant les mesures nécessaires contre toute personne dont il est prouvé qu’elle enfreint l’éthique et les usages de la profession».

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