Les assaillants sont restés deux heures de plus dans le village, à piller les biens des habitants et l’arsenal des forces de défense et de sécurité, avant de reprendre la route, en laissant derrière eux  au moins  73 morts, dont 32 civils, 16 FDS (Forces de défense et de sécurité) et 25 supplétifs VDP (Volontaires pour la défense de la patrie), selon une source sécuritaire burkinabè.

On signale aussi que des militaires sont toujours portés disparus. Au moins deux d’entre eux sont entre les mains du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), qui a revendiqué l’attaque. Ils apparaissent dans une vidéo diffusée par les jihadistes, les mains enchaînées et appelant à l’aide, visiblement sous la contrainte de leurs geôliers.

La même source sécuritaire confie également qu’une attaque a eu lieu sur le site aurifère de Boungou, quatre kilomètres plus loin. Pour le moment, aucune communication des autorités de transition burkinabè n’a été faite au sujet du massacre.

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