L’ancien officier supérieur israélien voit dans l’attaque du Hezbollah deux choses. La première est que le parti possède un importante quantité de missiles, car le nombre de missiles qu’il a lancés aujourd’hui « ne correspond pas à ses capacités (de lancement) maximales » estimant que « plus la quantité de tirs de missiles est grande, plus cela entraîne des pertes inévitables ». La deuxième concerne les attaques combinées auxquelles Israël a été témoin dans la nuit du 14 avril, de la part de l’Iran, qui à son tour a dirigé des « missiles et des drones mobiles et balistiques à une distance de 2 000 kilomètres ».

L’officier supérieur israélien a souligné que le Hezbollah est proche d’Israël ce qui fait craindre que l’attaque avec des missiles antichar, des drones et des missiles, ne constitue  « un grand défi et un grand fardeau ».


Gabi Naaman, chef du Conseil Shlomi, a exprimé sa grande colère « de ne pas s’opposer aux drones à l’intérieur du territoire libanais, mais plutôt de les laisser faire ce qu’ils veulent et survoler les territoires occupés, ce qui provoque la panique ». Il a ajouté que depuis le petit matin,  « une grande tension domine la région en raison du lancement par le parti de centaines de roquettes et de dizaines de drones, qui ont atteint Akka ».

Le Hezbollah avait annoncé jeudi avoir bombardé, avec plus de 200 missiles et un essaim de drones, plusieurs quartiers généraux militaires de l’occupation, dans le cadre d’une réponse à l’assassinat d » Mohammad Nemeh Nasser commandant de l’ unité Aziz.

Les médias israéliens ont fait état de la  « colère des habitants du nord face à ce qui s’est passé aujourd’hui », estimant que « si cela s’était produit dans le centre d’Israël, une discussion d’urgence aurait eu lieu ». Selon les médias israéliens, l’attaque du Hezbollah a provoqué un incendie massif dans le Golan et la fermeture de la route n° 9088 depuis le carrefour nord de Katzrin, et des avions ont participé aux opérations d’extinction d’incendie.

Eitan Davidi, chef du Conseil Margaliot, a accusé « l’État d’Israël de faiblesse et d’échec face au Hezbollah », estimant que « tuer un officier ou un simple membre du Hezbollah ne changera rien ». Il a ajouté que « depuis hier, nous recevons des avertissements pour entrer dans les lieux fortifiés, être prudents et ne pas nous promener dans la ville. Aujourd’hui, de grandes quantités de missiles antichar, d’obus et de drones ont été tirés sur nous. »

Lui faisant écho, Amikhai Ben Shallush, maire d’Akka, a estimé que « Akka est entrée en première ligne, même si elle n’a pas été évacuée, et les habitants sont dans un état de peur et d’anxiété, car il n’y a pas d’abris ni de chambres fortifiées pour eux ». Plus, il s’est plaint de  « la pression dans les camps d’été qui passe de zéro à 100, de la chaleur de la situation au nord et de la fatigue de ses habitants », soulignant que « les habitants du nord ne reviendront pas tant qu’ils n’auront pas obtenu leur accord de sécurité pour revenir ».

Pour Israel Hayom, les dirigeants israéliens « manquent d’informations actualisées sur la menace à laquelle ils sont confrontés dans la guerre avec le Hezbollah »



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