Dans un rapport publié mercredi 18 septembre 2024, la FNE a souligné que cette rentrée scolaire est caractérisée par de nombreuses dysfonctionnements, notamment le manque criant de cadres administratifs, pédagogiques et spécialisés, la surpopulation dans les classes, et le problème persistant du décrochage scolaire. Elle a également relevé des retards dans la construction des infrastructures scolaires et l’équipement de celles-ci, ainsi que des retards dans la fourniture des outils pédagogiques liés aux Ecoles pionnières. Pis, elle a dénoncé des « détournements des fonds » alloués au soutien social des internats et des cantines scolaires, en plus de la hausse des prix des fournitures scolaires, qui pèse lourdement sur les ménages marocains.

La FNE a réitéré à cette occasion sa demande au gouvernement et au ministère de l’Éducation nationale de respecter et de mettre en œuvre les accords sociaux signés avec les syndicats de l’enseignement les 10 et 26 décembre 2023. Cela permettrait de résoudre les principaux problèmes et de répondre aux revendications du personnel éducatif, en tête desquels figure le décret n° 2.24.140 relatif au statut particulier des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale. Sur ce chapitre, les retards dans la mise en œuvre des engagements découlant des accords des 10 et 26 décembre 2023, alimentant ainsi les doutes, les tensions et le manque de confiance dans l’utilité de tout dialogue, ont été mis à l’index.

En outre, la FNE a exprimé son soutien total et inconditionnel aux luttes et aux protestations des étudiants des facultés de médecine et de pharmacie, qui sont en grève depuis dix mois consécutifs, défendant leur droit à une formation médicale adéquate. Dans ce contexte, la FNE a appelé tous les enseignants, les forces démocratiques militantes et les parents d’élèves à défendre la place de l’école publique et à mettre fin à tous les projets de démantèlement et de destruction visant à promouvoir la privatisation de l’éducation.

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