Alors que les groupes étaient unanimes à condamner une « ingérence dans la souveraineté du royaume », les interventions des députées Fatima Tamni, de la Fédération de gauche démocratique (FGD), et Nabila Mounib, du Parti socialiste unifié (PSU), ont fait exception.

Elle a souligné que la souveraineté des Etats doit se traduire par « l’instauration d’une réelle démocratie, la consécration des droits de l’Homme, la rupture avec la détention politique et les restrictions sur la liberté d’opinion et d’expression ». La parlementaire a réitéré l’appel de sa formation à « libérer tous les détenus politiques, les bloggeurs et les journalistes et réviser la diplomatie marocaine ». Par ces mesures « on peut faire face à tous les complots et provocations qui visent la patrie », a indiqué, enfin, F. Tamni.

De son côté, N. Mounib, secrétaire générale du PSU, est restée dans le même sillage. « Il est temps d’examiner la loi (proposition de loi déposée en 2018 par la FGD) portant sur une amnistie générale au profit des détenus du Hirak populaire du Rif et opérationnaliser les résolutions de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), et ce afin de renforcer la cohésion nationale et garantir l’indépendance des décisions du Maroc », a affirmé la députée du PSU.

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