S’inscrivant dans la dynamique de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), cette initiative ambitionne de renforcer les accords bilatéraux entre les deux pays, précise l’ASMEX.
L’Angola, dont l’économie connaît une dynamique de diversification et qui joue un rôle clé au sein de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), représente un partenaire stratégique pour le Maroc dans son ancrage africain, fait savoir la même source. Ladite mission s’ajoute à celles déjà réalisées en Égypte et au Ghana, et reflète la volonté marocaine à opérationnaliser la ZLECAF par une approche sectorielle ciblée, à développer des synergies industrielles et logistiques entre les deux pays, en ouvrant des perspectives inédites et en offrant un cadre structuré et stratégique aux entreprises souhaitant inscrire leur développement dans l’essor des partenariats Sud-Sud. Parallèlement, cette nouvelle étape vise à mobiliser les financements panafricains, notamment ceux de la Banque Africaine de Développement (BAD) et d’Afreximbank, au profit de projets structurants, relève l’ASMEX.
Par ailleurs, des mécanismes de facilitation des échanges et des investissements seront mis en place, en coordination avec les autorités angolaises et marocaines, de même qu’un cadre de dialogue institutionnel avec les parties prenantes angolaises. L’identification d’opportunités concrètes dans des secteurs prioritaires tels que l’agro-industrie, les infrastructures et les énergies renouvelables figure également parmi les priorités de cette mission.
Dotée d’une solide expérience en diplomatie économique, la Confédération a déjà accompagné avec succès des missions en Afrique de l’Ouest, de l’Est et australe, bâtissant des ponts tangibles entre opérateurs économiques. Sa méthodologie unique alliant maîtrise des marchés, coordination institutionnelle et accompagnement sur mesure consolide sa participation dans la mise en œuvre de la stratégie continentale du Royaume. Cette visite économique intervient à un moment où l’Angola accélère son ouverture à de nouveaux secteurs économiques, offrant ainsi des perspectives inédites pour l’expertise marocaine.