Pas moins de 180 avions de combats ont été déployés par Pyongyang sans pour autant s’aventurer au-delà de la ligne « d’action tactique » selon l’armée sud-coréenne, cette ligne virtuelle utilisée par la Corée du Sud pour sa défense aérienne. Cela signifie en clair qu’il ne s’agirait pas d’une violation des accords intercoréens en vigueur. Mais, pour exprimer la volonté de Séoul de répliquer rapidement aux agissements du frère-ennemi, 80 avions ont décollé du côté sud de la frontière, dont des avions furtifs.

Cette démonstration de force aérienne coïncide avec les exercices militaires conduit par la Corée du Sud et les États-Unis depuis lundi. Exercices ayant mobilisé 240 avions de combats et qui ont été prolongés en réponse aux trente missiles balistiques que Pyongyang a tiré mardi et mercredi.

La décision de Séoul a été qualifiée d’« immensément dangereuse » et « irresponsable » par Park Jong chon, un très haut responsable du régime nord-coréen.

Le conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir pour évoquer l’évolution préoccupante des tensions dans la péninsule. Mais il est difficile d’imaginer d’éventuelles nouvelles sanctions contre Pyongyang, ou une condamnation globale de ses agissements. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Moscou et Pékin semblent prêts à s’opposer à toute nouvelle sanction contre la Corée du Nord.

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