K. Kiliçdaroglu, qui fait campagne sur le retour de la prospérité et surtout de la sérénité en Turquie, appelle ses soutiens à « rester calmes». Le favori de l’opposition à la présidentielle dit s’attendre à des « provocations» pendant le reste de la campagne, qui doit s’accélérer à partir de lundi avec la fin de l’Aïd el-Fitr.

À Adiyaman, où il s’était rendu au premier jour des fêtes de fin du ramadan, le candidat a été pris à partie à plusieurs reprises par des partisans du président Recep Tayyep Erdogan, notamment dans un cimetière où un homme l’a accusé de ne pas être musulman. K. Kiliçdaroglu avait dû annuler la suite de sa visite dans cette ville ravagée par le tremblement de terre du 6 février, mais largement acquise au pouvoir.

Deux jours plus tôt, dans une vidéo sur Twitter, l’opposant avait revendiqué son appartenance à la minorité des alévis qui pratiquent un islam hétérodoxe et appelé les Turcs à dépasser les divisions identitaires attisées par le chef de l’État.

Depuis le début de la campagne, des sièges et des permanences de plusieurs partis d’opposition ont été attaqués, parfois même visés par des tirs qui n’ont pas fait de victimes. Le 20 avril, l’ancien siège du parti au pouvoir, l’AKP, dans la province d’Adana, a également été la cible d’une attaque au fusil à pompe.

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