A. Tebboune a réaffirmé le soutien constant de son pays au Polisario au Conseil de sécurité. Alger assumera, d’ailleurs, en décembre prochain la présidence tournante de l’instance exécutive de l’ONU. Un appui qu’il a déjà réaffirmé, le 26 août à Oran dans le cadre de la même campagne électorale. « Nous n’abandonnerons pas le Sahara occidental et la République sahraouie. L’Etat sahraoui sera une vérité », a-t-il promis.

A Djanet, le président sortant a également réaffirmé l’engagement de son gouvernement à « entretenir de meilleurs relations avec les Etats frères du Niger, la Libye et le Mali ». Il s’est dit disposé « à défendre le Niger contre toute agression extérieure ».

Nul besoin de rappeler, à ce sujet, que l’offre algérienne de coopération avec les pays sahélo-sahariens alimente toujours la méfiance de nombre de capitales de la région. Le Mali qui partage des milliers de kilomètres avec son voisin algérien l’a confirmé à maintes reprises par la junte au pouvoir. Si A. Tebboune a fait grand cas du Niger, feint-il d’ignorer que ce pays fait partie intégrante d’un ensemble régional qui intègre Mali et Burkina Faso ? A moins qu’il dévoie par devers lui un plan occulte qui consiste à semer la zizanie entre les membres de cet ensemble.

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