L’adoption de cette nouvelle réglementation vise à harmoniser les procédures de licence d’utilisation des voitures de service en instaurant un contrat standardisé entre l’administration centrale et les utilisateurs. Ce contrat comprend des clauses strictes pour assurer que les véhicules soient utilisés exclusivement à des fins administratives, contribuant ainsi à une réduction de la consommation de carburant et des émissions polluantes, tout en favorisant l’utilisation de véhicules hybrides. Le ministère de l’Economie et des Finances envisage par ailleurs d’imposer des sanctions administratives en cas de non-respect des nouvelles directives.
On suppute que la gestion des véhicules de l’État engendre annuellement une facture de 2,072 milliards de dirhams pour le le trésor public. Rien de plus normal puisque le parc roulant de l’Etat dépasse, et de loin, ce qui se fait ailleurs, y compris dans les économies les plus prospères de la planète ! Pas moins de 153 000 véhicules roulaient, jusqu’en 2019, pour l’Etat.