« Notre message à l’Iran est le suivant : asseyons nous et voyons si nous pouvons par le dialogue, par la diplomatie, parvenir au bon résultat. Si nous le pouvons, nous sommes prêts à le faire. Et si nous ne le pouvons pas, l’alternative n’est pas la bonne » a-t-il encore spécifié dimanche.

Dans un autre entretien publié vendredi, le même responsable US avait indiqué que D. Trump « veut établir une relation de confiance »  avec l’Iran. Le président américain avait révélé le 7 mars avoir envoyé une lettre à l’Iran pour proposer à ce pays, grand adversaire des États-Unis, de reprendre les négociations sur le nucléaire sous peine d’une action militaire, mais le contenu même de la missive était mal connu. Cette lettre  «  dit, en gros : Je suis un président de paix, c’est ce que je veux. Il n’y a aucune raison d’en venir aux armes. Nous devons parler, écarter les idées fausses », a détaillé S. Witkoff dans un entretien avec l’animateur Tucker Carlson. Et de poursuivre sur le contenu: « Nous devons créer un programme afin que personne ne s’inquiète d’une militarisation de votre programme nucléaire, et je voudrais y parvenir, parce que l’alternative n’est pas une très bonne alternative+, voilà pour résumer ce qui était dit ».

« Les Iraniens ont répondu (…) via des canaux parallèles, plusieurs pays et plusieurs moyens », a-t-il ajouté, sans en dire plus. « Je pense qu’il y a une possibilité réelle de régler cela de manière diplomatique », a-t-il ajouté.

D. Trump « est ouvert à l’opportunité de faire le grand ménage avec l’Iran, et que ce pays redevienne une grande nation », a encore ajouté S. Witkoff, également à la manœuvre dans les discussions avec la Russie sur l’Ukraine.

En Iran, Ali Khamenei, guide suprême, avait dénoncé vendredi la position américaine. « Les Américains doivent savoir que les menaces ne les mèneront nulle part face à l’Iran. Eux et d’autres doivent savoir qu’ils recevront une gifle sévère s’ils portent atteinte à la nation iranienne  », a-t-il affirmé. Téhéran va répondre à la lettre « dans les prochains jours », avait assuré la veille Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères.

Comments are closed.

Exit mobile version