Le nouveau responsable est issu d’une petite tribu, les Sakarnas, qui vivait dans les camps de Tindouf à l’ombre des Rguibates. Sidi Ouagal a fait toute sa carrière dans les rangs de l’armée. Il était d’ailleurs chef de la 2e région militaire du Polisario. Il a pris part, en juin et juillet, aux réunions de délimitation des «frontières» entre son mouvement et l’Algérie.
Les victimes des violations commises par la direction du Polisario sont vent debout contre cette nouvelle nomination. L’Association sahraouie de défense des droits de l’Homme (ASADEH) rappelle le passé de Sidi Ouagal, celui d’«un tortionnaire» figurant dans la liste de sa plainte déposée au Tribunal de l’Audience Nationale de Madrid contre une vingtaine de hauts cadres du Polisario pour «génocide».

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