Le chef de la diplomatie espagnole a affirmé que la politique marocaine de son gouvernement ne constitue pas un précédent. « Tous les présidents de la démocratie espagnole, tous sans exception, ont toujours qualifié la politique étrangère avec le Maroc de première priorité », a-t-il défendu. « Nous avons surmonté une crise profonde et nous avons jeté les bases pour que cela ne se reproduise plus. Il est nécessaire d’avoir les meilleures relations avec les pays avec lesquels vous partagez une frontière commune. Et c’est le cas du Maroc », a-t-il ajouté.

Dès lors, positif est le bilan du soutien de P. Sanchez à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, a-t-il assuré. En 2022 « nous avons des relations commerciales qui sont à des niveaux historiques avec 20 000 millions d’euros d’échanges bilatéraux, 12 000 millions d’euros d’exportations. Seuls les Etats-Unis et le Royaume-Uni, nos clients en dehors de l’UE, ont fait mieux. Quelques 1 100 entreprises espagnoles sont implantées au Maroc, ouvrant la porte à nos entreprises à un plan d’investissement marocain évalué à 45 000 millions d’euros », a-t-il souligné.

Toutes ces affirmations du chef de la diplomatie espagnole ciblent et les sceptiques espagnols et les réactions régionales, notamment celles d’Alger. En effet, il y a trois jours, dans l’interview accordée à la chaîne qatarie Al Jazeera l’interview, Abdelmadjid Tebboune, Président algérien, avait noté que « l’Espagne a pris parti dans le dossier sahraoui par des comportements secrets qui ne l’exemptent pas de sa responsabilité. Sanchez a oublié que l’Espagne demeure encore la puissance administrante du Sahara occidental » (Sic !). A chacun son aveuglement…

Leave A Reply

Exit mobile version