R. Pacheco a affirmé que « la politique du Maroc sur la question du Sahara est marquée du sceau du sérieux ». Une position qui s’inscrit en droite ligne avec la résolution adoptée, en juin 2023, par la Chambre haute au Brésil. Résolution durement ressentie par les séparatistes du Polisario, et ce même si, le Brésil n’a jamais reconnu la fantomatique RASD, contrairement à certains pays d’Amérique latine.
Le partenariat entre le Maroc et le Brésil se distingue par une synergie profonde, promettant des perspectives d’amélioration significatives. Par ailleurs, la transparence du Maroc concernant la question du Sahara a incité le Brésil à adopter une position officielle claire sur ce sujet, a affirmé R. Pacheco, , lors d’une conférence de presse tenue lundi à l’issue de sa rencontre avec N. Bourita. « Le Maroc est un grand partenaire très important pour le Brésil. Nous avons beaucoup de défis en commun« , a ajouté R. Pachero, tout en rappelant que le volet économique revêt une importance particulière.
Le président du Sénat brésilien n’a pas omis de mentionner que le Brésil fait notamment face à des défis climatiques similaires à ceux du Maroc, soulignant que les deux pays ont la responsabilité commune de les affronter. « Dans cet esprit, j’ai contacté les autorités ici au Maroc et les ai invitées à réfléchir ensemble sur les questions environnementales, notamment en vue de la Conférence sur le climat qui se tiendra l’année prochaine dans la région de l’Amazone, au Brésil« , a-t-il ajouté.
Pour R. Pacheco, le potentiel d’intensification des relations entre le Maroc et le Brésil dépasse largement leur état actuel. Il a souligné que le Brésil, en tant que grand producteur d’aliments, trouve dans son partenariat avec le Maroc une importance stratégique pour l’acquisition de fertilisants. « Nous aspirons également à accroître nos exportations de produits brésiliens vers le Maroc. Je suis conscient que nos instances diplomatiques s’emploient avec diligence à cet égard », a déclaré le président du Sénat.
Abordant la question du Sahara, R. Pacheco a souligné la sérénité du Maroc face à ce dossier, ce qui a conduit le Brésil à adopter une position officielle claire.
En outre, il a mentionné la possibilité d’un vol direct entre Casablanca et São Paulo dès décembre de cette année, estimant que cela pourrait grandement favoriser l’intégration entre les deux nations. « J’espère que les jeunes Brésiliens pourront venir explorer le Maroc, tandis que les jeunes Marocains pourront découvrir le Brésil, afin d’échanger des expériences qui contribueront au bien-être et à l’évolution de nos deux peuples », a-t-il dit.
Ainsi, le responsable brésilien a qualifié cette visite de fructueuse, soulignant qu’elle s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations entre les deux pays à travers divers domaines, et en saluant les résultats positifs obtenus.
