En mars dernier, l’Arabie saoudite et l’Iran avaient convenu de reprendre leurs relations bilatérales, sept ans après la rupture des liens diplomatiques. Cet accord, signé sous l’égide de la Chine, avait été qualifié de « tournant décisif » pour la région par le prince Fayçal ben Farhane, chef de la diplomatie saoudienne.

Depuis, les gestes d’apaisement entre les deux pays se sont multipliés. Lundi, la Confédération asiatique de football a confirmé que si les deux équipes nationales devaient s’affronter, les rencontres ne seraient plus disputées sur terrain neutre. Mais bel et bien dans chacun des deux pays. 

Téhéran et Riyad, deux puissances rivales du Moyen-Orient, avaient rompu leurs relations en 2016 après l’attaque de missions diplomatiques saoudiennes par des manifestants dans la République islamique, à la suite de l’exécution par la monarchie du Golfe d’un influent religieux chiite. Et depuis la Révolution islamique de 1979 en Iran, les deux pays entretiennent une inimitié qui s’est manifestée par des positions souvent opposées sur les dossiers régionaux. Les deux pays ont ainsi soutenu des camps rivaux en Syrie, au Liban ou au Yémen.

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