La décision disciplinaire de l’Intérieur concerne Mohamed Kortob et Hicham Ghafir, respectivement présidents de la commune d’Oulad Azzouz, et de la commune de Dar Bouazza, que d’aucuns croyaient inamovibles. Mais elle touche aussi les vice-présidents Oussama Semou, Abderrahim Atik et Hanane Kamir à Dar Bouazza, ainsi qu’Abdelkader Ben Hnia, membre du conseil communal d’Oulad Azzouz.
La suspension de cette brochette d’édiles est consécutive aux enquêtes menées par l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur. Enquêtes qui ont révélé des dysfonctionnements, notamment dans l’octroi de permis de construire sur des terres agricoles.
L’affaire est désormais entre les mains de la justice. Une première audience des édiles sanctionnés a été fixée pour le 7 août au tribunal administratif de Casablanca. Elle aura pour objectif d’examiner les demandes du gouverneur de Nouaceur, en vue de la révocation définitive des mis en cause. Les charges retenues à l’encontre des édiles sanctionnés mettent en évidence des violations répétées et des déséquilibres importants dans la gestion des communes de Dar Bouazza et d’Oulad Azzouz.