Les habitants de New Delhi peinent à respirer depuis la grande fête de Diwali. Samedi dernier l’indice de qualité de l’air mesurant les particules fines a atteint 999, la limite maximale absolue. Ce weekend encore il oscille entre 200 et 400, des niveaux très dangereux pour la santé humaine.
Chaque année, le scénario se répète à l’approche de l’hiver. La ville déjà polluée par les voitures et les industries se retrouve envahie par le smog. En cause, les nombreux pétards utilisés traditionnellement pour Diwali, mais aussi les feux agricoles allumés pour fertiliser les terres autour de la ville.
Delhi n’arrive ni à changer les pratiques festives des citadins, ni à limiter les feux, qui ont lieu dans d’autres États, réticents à contraindre leurs fermiers. Devant la situation cette année la Cour suprême a reproché son inaction au gouvernement de la capitale et préconisé plusieurs mesures d’urgence.
À partir du lundi 15, les écoles seront fermées et des salariés pratiqueront le travail à domicile. Les chantiers de construction devront s’arrêter pour trois jours au moins. Tous les citoyens sont incités à rester chez eux, mais un confinement général a pour l’instant été repoussé.

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