Cela fait des semaines que cela dure. Depuis la présentation début mars de la proposition de budget par Joe Biden pour la prochaine année fiscale. Pour le financer, le Congrès doit relever le plafond de la dette, c’est-à-dire autoriser l’État fédéral à emprunter davantage.

La semaine dernière, la chambre des représentants a voté un texte conditionnant le relèvement du plafond de la dette à des coupes budgétaires, notamment dans les aides sociales. Intolérable pour le président Biden qui veut un relèvement sans condition avant de discuter. 

« La chose la plus importante que nous devons faire, c’est de nous assurer que la menace par le président de la Chambre de faire défaut sur la dette soit mise de côté. Depuis plus de 200 ans, l’Amérique n’a jamais au grand jamais manqué de payer ses dettes. L’Amérique n’est pas une nation de mauvais payeurs », a lancé le président US.

Pendant ce temps, alors qu’il est en voyage en Israël, le président de la Chambre, Kevin McCarthy, veut bien négocier, mais à ses conditions. Et pour l’instant, il n’a pas de nouvelles. « Sur le plafond de la dette, le président ne m’a pas encore parlé », a-t-il assuré.

Alors que l’horloge tourne, personne ne veut baisser les yeux. Un défaut américain sur la dette publique pourrait avoir des conséquences potentiellement désastreuses pour le pays et pour la stabilité financière mondiale.

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