Othman El Ferdaous, ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, a reçu lundi le président de la FMEJ, Noureddine Miftah et son vice-président, dans le cadre des initiatives de la FMEJ et son plaidoyer en faveur des entreprises de la presse nationale pour qu’elles puissent surmonter les répercussions de la pandémie du Coronavirus.
La délégation de la Fédération a mis en avant l’effort financier exceptionnel, déployé par les autorités publiques pour accompagner la presse papier et électronique tout au long de la période de la pandémie. La FMEJ a sollicité, du département de la Communication, le renforcement de la coopération pour résoudre certains problèmes pratiques et techniques au niveau de la gestion du versement de l’aide exceptionnelle.
La délégation a, à cette occasion, rappelé la position de la Fédération qu’elle avait exprimé auparavant à travers une note qui appelle au retour au système de subvention ordinaire, conformément aux dispositions de la loi en vigueur et dans le cadre d’une démarche participative entre les autorités publiques et les représentants des éditeurs professionnels.
Le président de la Fédération a souligné l’impératif de traiter ces problèmes en suspens et de créer des consensus larges et productifs entre tous les intervenants, afin d’encadrer l’aide publique ordinaire et ce, conformément à la loi, de manière à réaliser l’équité, la transparence et l’égalité et contribuer à une véritable mise à niveau des entreprises du secteur et à l’accompagnement de leur développement.
En réaction aux positions et revendications de la délégation de la Fédération, le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à payer les engagements de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), liés aux salaires versés depuis juillet 2020, notant que les dossiers bloqués auprès de la Caisse seront traités dans les jours qui viennent.
Le ministre s’est dit disposé à écouter les professionnels et à rester ouvert à leurs suggestions et positions, a poursuivi la FMEJ. Fédération dont le communiqué est resté lapidaire alors qu’il a été mis en ligne le jour même où le monde fêtait la Journée mondiale de la liberté de la presse. Triste rendez-vous annuel qui rappelle à ceux qui oublient que le Maroc fait partie des 34 pays qui ont réussi à mettre à l’ombre quelque 235 journalistes.

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