Clap de fin pour la gestion locale Pjdiste à Rabat. A la tête de la mairie, c’est Asmaa Rhlalou, journaliste, ex-députée du Rassemblement national des indépendants (RNI/2016-21) qui prend les rênes de la gestion des affaires de la capitale.
Le même scénario a eu lieu à Casablanca, la présidence du conseil de la ville revenant également au RNI avec Dr. Nabila Rmili, jusque-là directrice régionale de la Santé à Casablanca-Settat. La nouvelle maire bénéficie d’une coalition réunissant le RNI, le Parti authenticité et modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal, tous trois arrivés en tête des élections du 8 septembre au niveau de la capitale économique.
Quant à la capitale des Almoravides, elle vit un remake. En effet, six ans après avoir quitté la tête de la mairie de Marrakech, Fatima-Zahra Mansouri, présidente du conseil national du PAM, réoccupe ce poste. La première femme maire élue en 2009 est confortée par la majorité dont bénéficie sa formation, avec 48 sièges dans les arrondissements Menara, Gueliz, Medina, Sidi Youssef Ben Ali et Nakhil.
Cela change-t-il quelque chose ? Assurément, oui. Dans les trois villes qui comptent dans le pays, nul n’est besoin de rappeler les miasmes qui ont défrayé la chronique de la gestion islamiste… Aux blocages s’ajoutent nombre de scandales qui pourraient alimenter la chronique judiciaire. Dans les placards, les nouvelles mairesses appelées à faire le ménage déterreront bien des cadavres.
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Les Mairies se conjuguent bien au féminin : Chamboulement à Rabat, Casablanca et Marrakech
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