Voilà qui démontre si besoin est que tous les fronts de l’axe de la résistance sont encore actifs. Parallèlement aux opérations menées mercredi par Sanaa, le groupe de coordination des groupes de résistance en Irak a revendiqué, mardi 20 août, dans un communiqué une attaque contre une cible vitale à Eilat (Umm al-Rasrash) qui se situe dans le sud des territoires occupés de la Palestine. Cette opération s’inscrit dans le cadre du soutien à Gaza et en riposte aux massacres commis par l’occupation israélienne contre les Palestiniens.
Le groupe de résistance irakien a déclaré à plusieurs reprises qu’il poursuivrait ses opérations anti-israéliennes si le génocide de Gaza se poursuivait. Les groupes de résistance régionaux ont ciblé à plusieurs reprises des bases israéliennes importantes en Palestine occupée. Ils ont également ciblé des sites américains en Irak et en Syrie ces derniers mois, dans un contexte de colère croissante face au soutien américain à la guerre sanglante d’Israël dans la bande de Gaza.
Dimanche soir, la Résistance islamique en Irak a mené des opérations contre des cibles militaires israéliennes sur le plateau du Golan syrien occupé. La Résistance irakienne a déclaré que ces opérations ont été menées en solidarité avec les Palestiniens et pour répondre aux massacres de civils perpétrés par Israël à Gaza.
Les États-Unis ont déployé quelque 2 500 soldats en Irak et 900 dans l’est de la Syrie, dans le cadre de ce qu’ils prétendent être une force de combat contre le groupe terroriste Daech. Les États-Unis ont maintenu leur présence, même si ces deux pays et leurs alliés ont vaincu le groupe terroriste takfiri fin 2017.
