Dans une déclaration à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen,  le général de brigade a voulu être clair : « Si l’entité d’occupation commet une erreur, nous ciblerons toutes ses sources d’énergie, ses centrales électriques, ainsi que toutes ses raffineries et ses gisements de gaz ». Il a ajouté que « l’Iran est un grand et vaste pays, avec de nombreux centres économiques, tandis qu’Israël possède 3 centrales électriques et plusieurs raffineries », et a menacé en disant : « Nous pouvons les frapper tous en même temps ».

En outre, général Abdel Rahim Mousawi, commandant en chef de l’armée iranienne, a mis en garde l’entité sioniste « qu’elle recevra une réponse sévère et destructrice si elle prenait des mesures inconsidérées ».  « Nous nous sommes contrôlés et avons été patients auparavant, mais nous sommes prêts à lancer une frappe précise et dévastatrice au moment opportun », a-t-il encore ajouté au micro de la même chaine.  Il a souligné que « l’Iran répondra, si ses ennemis commettent une erreur à quelque niveau que ce soit, d’une manière plus forte que lorsqu’il a ciblé l’entité sioniste avec des missiles, en réponse à l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, et le responsable du dossier libanais au sein des Gardiens de la Révolution, Abbas Nilforoushan ».

Pertes israéliennes

Le Washington Post a affirmé que « certains des missiles iraniens lancés dans le cadre de l’opération Promesse Juste ont réussi à pénétrer les défenses aériennes israéliennes, de sorte que les missiles ont frappé ou sont tombés à proximité d’au moins trois installations militaires et de renseignement ». Se basant des images satellitaires, le journal US a souligné que « les résultats de l’opération iranienne soulèvent des questions sur l’ampleur des dégâts causés aux bases militaires israéliennes ».

Le journal a constaté que « les résultats indiquent que Téhéran a davantage réussi à échapper aux défenses israéliennes, par rapport à ce qui a été le cas en avril dernier », lorsque l’Iran a mené l’opération Promesse Juste 2, en réponse à l’occupation visant son consulat dans la capitale syrienne, Damas. Jeffrey Lewis, directeur du programme de non-prolifération nucléaire en Asie de l’Est au Middlebury Institute for International Studies en Californie, a confirmé « qu’il y a eu 32 frappes sur la seule base de Nevatim ».

Ce qui a été rapporté par le Washington Post s’ajoute à ce qui a été publié précédemment par l’American Associated Press, à savoir des images prises par satellite, montrant les dégâts causés à Nevatim, situé dans le sud de la Palestine occupée. Les images montrent un grand trou dans un hangar d’avions et dans le toit d’une rangée de bâtiments près de la piste principale, ainsi que de gros débris éparpillés autour du bâtiment. Nevatim est l’une des bases aériennes stratégiques les plus importantes et les plus grandes de l’entité d’occupation, et elle comprend le quartier général du commandement stratégique de l’armée de l’air et l’avion présidentiel israélien Zion Wing. La base contient également 3 pistes, où sont stationnés des escadrons d’avions de combat, en plus des avions de transport et de ravitaillement, et d’autres utilisés pour effectuer des missions électroniques spéciales.

Commentant les images satellite publiées par Associated Press, Yossi Melman, expert israélien en matière de sécurité et de renseignement, a indiqué que « les dégâts sont bien plus importants que ce que l’armée a annoncé sur la plus importante base aérienne, comme cela est clair ».

Quant à l’armée d’occupation, elle a reconnu que « les bases aériennes ont été endommagées » suite aux tirs de missiles lancés par l’Iran, reconnaissant la destruction de bâtiments et d’usines de maintenance pour les avions de guerre sur les bases aériennes israéliennes ciblées. Tout cela survient après que l’armée d’occupation ait tenté de dissimuler les résultats de l’attaque iranienne, en demandant aux Israéliens de s’abstenir de photographier les endroits où les missiles sont tombés, le soir du 1er octobre dernier.

Il convient de noter que le Corps des Gardiens de la révolution islamique en Iran a confirmé que « les missiles qu’il a tirés ont atteint 90 % de leurs cibles, tandis que des sources de la Résistance islamique au Liban ont confirmé que les sites israéliens Hatzarim, Nevatim et Ramon étaient hors service après avoir subi de graves dommages ».

Les Gardiens de la Révolution ont mené l’opération avec des dizaines de missiles, en réponse à l’assassinat des martyrs, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, le responsable du dossier libanais au sein des Brigades alQods des Gardiens de la Révolution, le général de division Abbas Nilforoushan et le chef du Bureau politique du mouvement Hamas, Ismail Haniyeh.

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