Les responsables maliens ne font aucun mystère sur la situation sécuritaire du pays qui ne s’est absolument pas améliorée malgré les forces étrangères sur le terrain. La preuve, les habitants continuent à souffrir de ces menaces djihadistes. Une réalité qui a poussé Bamako à faire de la sécurité sa première priorité.
«La nouvelle situation née de la fin de Barkhane plaçant le Mali devant le fait accompli et l’exposant à une espèce d’abandon en plein vol, nous conduit à explorer les voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaires de manière à combler le vide que ne manquera pas de créer la fermeture certaines emprises de Barkhane dans le nord du Mali », a lancé le Premier ministre malien.
A signaler que C. Maïga n’a ni confirmé, ni infirmé être en contact avec le groupe de sécurité russe dit Wagner. Cette information a été chuchotée et commentée cette semaine à New York, mais c’est Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, qui l’a confirmée quelques minutes avant que C. Maïga ne prenne la tribune, tout en niant toute implication de Moscou. Pour l’État russe, si contrat de sécurité existe avec une société russe spécialisée, cela relève du secteur privé…
Le chef du gouvernement malien a aussi demandé que le mandat de la Minusma soit élargi pour que la force onusienne soit plus offensive.
En kiosque

Le Mali regrette le départ de Barkhane : Et passe accord avec le groupe russe Wagner
Continuer la lecture
Maroc
Services
Subscribe to Updates
Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.
© 2025 Pm-Editions. | Réalisation & Seo : Digitaltransformer.ma.