En dépit de leurs efforts, les éléments de l’armée française n’ont pas réussi à capturer vivant Y. Djouadi lors d’un raid qui a conduit à sa « neutralisation », euphémisme pour annoncer l’élimination d’un djihadiste.
L’organisation al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) essuie ainsi un véritable revers, surtout que le djihadiste alias Abou Ammar, était un combattant très expérimenté et constituait un relais majeur dans le nord du Mali. Il a été le conseiller militaire d’Abdelmalek Droukdel, émir historique d’Aqmi, éliminé le 3 juin 2020 par les forces françaises.
Engagé dès 1994 dans un maquis algérien du groupe islamique armé, Y. Djouadi avait rejoint le groupe islamiste pour la prédication et le combat avant de devenir, en 2015, émir d’Aqmi en Libye. En 2019, il apparaît dans la région de Tombouctou comme coordinateur financier et logistique du groupe terroriste. Le djihadiste éliminé a largement contribué à l’expansion d’al-Qaïda et du terrorisme en Afrique de l’Ouest. Et sa disparition, assure l’armée française, affaiblit et isole un peu plus Aqmi…

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