C’est « dans un souci de cohésion et de solidarité » que les États de l’Organisation internationale de la Francophonie se sont entendus pour proposer ce report d’un an, explique le communiqué publié mardi soir sur le site de l’OIF. Le sommet, précise-t-on, doit se tenir « dans les conditions les plus optimales ». Ce qui ne semble pas être le cas pour l’heure en Tunisie.
Depuis fin juillet, le président s’est arrogé des pouvoirs étendus. Kaïs Saïed a suspendu le Parlement. Il compte des soutiens, mais aussi de nombreux opposants. Une manifestation a encore eu lieu dimanche à Tunis, soit au lendemain du séjour de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’OIF, en Tunisie.
Samedi, L. Mushikiwaboa rencontré le président K. Saïed. Les organisateurs tunisiens assuraient alors encore qu’une vingtaine d’États avaient confirmé leur venue. Sauf qu’il n’y avait ni lieu précis, ni programme pour ce sommet prévu les 20 et 21 novembre prochains.
Le chef de l’État tunisien avait lâché une petite phrase dans laquelle il évoquait ceux qui « sont allés à Paris et ont essayé de faire capoter le sommet de la Francophonie. »
Une semaine avant, il s’était entretenu avec son homologue français. Emmanuel Macron avait alors, selon le communiqué de l’Élysée, rappelé son attachement au dialogue et évoqué « le calendrier institutionnel attendu par la communauté internationale ». Une formulation suffisamment vague pour se référer au calendrier de réformes politiques internes. Mais aussi, après tout, à un sommet international comme celui de l’OIF.
Autant dire que l’image renvoyée actuellement par la Tunisie aurait pu gêner aux entournures certains États membres de l’organisation francophone.
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Instabilité en Tunisie : Report du sommet de la francophonie de Djerba
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