Le Réseau dénonce une « exclusion systématique » et une « marginalisation » de la part des autorités de leurs revendications. Le communiqué publié à cette occasion souligne l’urgence d’une revalorisation des pensions pour les aligner sur l’inflation galopante et les besoins croissants en matière de santé. Le réseau critique également la fusion de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) avec la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), y voyant une « marchandisation » des services de santé au détriment des retraités.
Hassan Moumouch, président de l’Union des Retraités de l’Éducation au Maroc et membre fondateur du RÉMOR, a exprimé sa déception quant à l’absence de mesures en faveur des retraités dans le projet de loi de finances 2025. Il plaide pour une augmentation du minimum des pensions et une exonération fiscale totale pour les retraités, estimant que les prélèvements actuels sont injustes.
La députée Fatima Tamni, de la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD), a également interpellé le chef du gouvernement sur la précarité des retraités, appelant à des mesures immédiates pour ajuster les pensions au coût de la vie et améliorer la couverture santé.
Cette mobilisation intervient dans un contexte où les retraités ont déjà manifesté à Rabat le 1ᵉʳ octobre 2024, journée mondiale des personnes âgées, pour dénoncer le gel des pensions et la hausse du coût de la vie. Le RÉMOR appelle désormais à une solidarité nationale pour défendre la dignité et les droits des retraités.