Du côté de la CDT, on estime que l’organisation de la grève et les manifestations qui ont eu lieu dans les différentes villes ont été un « succès » et représentent une parfaite illustration de la situation endurée par la classe laborieuse dont le pouvoir d’achat s’est trouvé élimé par la hausse des prix élevés et l’abandon par le gouvernement de ses engagements. Référence est ainsi faite notamment aux engagements et obligations contenus dans les accords du 30 avril de l’année dernière. Le taux de participation à la grève a dépassé les 70 % dans des secteurs clés tels l’éducation, l’enseignement supérieur, les collectivités locales, entre autres.

La Centrale syndicale impute l’actuelle situation de crise à l’absence de choix autres que ceux qui renforcent la précarité des masses laborieuses. Et d’ajouter que la logique voudrait que la dégradation de situation dans le pays, où l’inflation atteint des sommets, doive inciter le gouvernement à envisager sérieusement l’amélioration des salaires. Car pour l’heure,  l’Exécutif persiste à subventionner les détenteurs de capitaux tout en pénalisant la classe moyenne, filet de protection sociale, et les plus pauvres.

Ce mouvement social s’est déroulé alors que Aziz Akhannouch, recevait une délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), menée par Chakib Alj, dans le cadre des rencontres du round d’avril du dialogue social. Une rencontre qui s’est tenue en présence de Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, du Travail et des Compétences, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, ainsi que de la secrétaire générale du ministère délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Transition numérique et de la réforme administrative.

La semaine passée, Aziz Akhannouch, avait démarré le cycle du dialogue social en recevant, séparément, les délégations de l’Union marocaine du travail (UMT) et de l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM). Une rencontre avec la Confédération démocratique du travail (CDT) est prévue dans les prochaines jours.

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