Leila Benali, ministre marocaine de la Transition énergétique, a révélé cette avancée devant les parlementaires, précisant que d’autres investisseurs majeurs et institutions financières soutiennent également ce projet stratégique. Parmi eux figurent la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds de l’OPEP.

Le groupe chinois Jingye Steel a décroché le contrat de fourniture des tuyaux nécessaires à ce gazoduc afro-atlantique, dont les ambitions sont multiples : diversification des voies d’exportation, réduction du torchage du gaz, et transformation en profondeur du paysage énergétique régional. Les Américains s’intéressent aussi à ce projet, avait assuré Wale Edun, ministre nigérian des Finances.

Le Maroc a d’ores et déjà finalisé les études de faisabilité et d’ingénierie de ce pipeline de 5 660 km, qui traversera 13 pays côtiers africains avant d’atteindre l’Europe. Le mois dernier, Rabat et Abuja ont convenu de créer une coentreprise chargée de piloter la gestion de ce mégaprojet, dont la capacité atteindra 30 milliards de mètres cubes de gaz par an. Les premières livraisons sont prévues pour 2029.

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